
Né le 21 juillet 1966 à Bourges, France,
Olivier Peyronnet, vit et travaille à Villejuif.
Quelques points clefs :
En 1993, à Montreuil (Seine-Saint-Denis), avec Alain Bizeau et Dimitri Xénakis, il crée le collectif trans-sites.
Peu avant en 1992, il commence à fabriquer une boule à partir de segments de lin effilochés sur une toile. A l’été 2017, elle est constituée de plus d’une soixantaine de strates et fait près de soixante centimètres de diamètre et 57 kgs à l’été 2017. Chaque strate est conçue comme un projet. Une édition verra le jour en 2018… « so long »
Entre 1993 et 1999, dans différents lieux industriels, les collaborations se diversifient, avec un sociologue (Jacques Leenhardt), des urbanistes, des étudiants de l’école de paysagisme de Versailles, une scientifique, un électro-acousticien. Suivent plusieurs expositions dans des usines désaffectées. En 1995, Olivier Peyronnet s’engage plus particulièrement avec l’artiste Alain Bizeau (Pn’B). Le projet compte-rendu d’activité en 1999 à Saint-Brieuc (FRAC Bretagne) vient faire une synthèse de leurs collaborations.
Dès l’hiver 1995, les installations, performances, vidéos, photographies, sculptures et peintures lui permettent d’approcher les notions d’intériorité et d’intimité à travers les textures des toiles à matelas usagées, récoltées dans la rue. L’esthétique urbaine et celle des bâtiments industriels imprègnent fortement et durablement sa pratique. Différentes séries vont voir le jour pendant près de vingt années, Les espaces communs de sommeil, 1995-2002, Les suaires, 1995 Les cellulesO, 1998-2012 , Les chartes, 2008-2011, Les stratigraphies 2012 Les matelas-boules, 2005-2014 , Les drapeaux , Les ventres 2008-2010, les loupes 2015, la prairie des filtres 2017…
Dans l’espace public, Olivier peyronnet réalise depuis 1994 des performances « Taches-propres« , parties de murs frottés ou des Murs d’affiches à Clamart en 2002.
En septembre 2009,il s’installe dans un nouvel atelier à Villejuif (Val-de-Marne). Octobre 2009, inauguration d’une commande publique devant la gare TGV d’Aix-en-Provence, ex strates, une photographie sur bâche d’une longueur de 55 mètres sur une hauteur de 6 mètres .
Ce déménagement Villejuifois, repositionne la peinture au cœur de sa pratique avec l’hommage à Gerhard Richter, Charte des rêves. En réinvestissant des problématiques esthétiques telles que l’intégration de taches organiques, la diversité des matières textiles, le sale/le propre, le visible/l’invisible, le tissulaire, le cellulaire et ses flux, Olivier Peyronnet interroge le statut de ces traces, dépôts et résidus trouvés, récoltés, répertoriés et placés au coeur de son travail.
Expositions personnelles
Installations et interventions urbaines
Expositions collectives
Parutions et projections
Elisabeth Bonneau, « De l’art en taches », interview
Les Chroniques environnement, Le Mouv’, juillet 2009
8ème Festival vidéo des jeunes réalisateurs, Manif de la peine, septembre 2002
Techniques d’imprégnations orales I & II, octobre 2002, Cinéma Le Denfert, Paris
Nova magazine, juin 2001, article Entre deux mondes, François Jonquet
Nettoyeur de murs, Sylvie Hazebrouck France Inter, 2002, L’humeur vagabonde
7àParis, oct. 1992, « Fossiles à vendre », article de Marc Voline